Pa Chee Yang est une étudiante de premier cycle qui se spécialise en sciences sociales appliquées avec une concentration en économie à l’université du Wisconsin-Stout.
Elle a décidé d’étudier certaines associations entre l’ASMR et les études pour son projet de recherche de base en sciences sociales appliquées. Son conseiller était le Dr Zach Raff et son projet de base s’intitulait “Comment l’ASMR affecte l’étude des étudiants”.
Pa Chee a recruté 98 étudiants locaux pour son étude et s’est renseigné sur les expériences d’ASMR, la moyenne générale, l’introversion, la consommation de caféine, les difficultés de sommeil, les niveaux de stress et les habitudes musicales.
Dans mon entretien avec Pa Chee, elle explique son inspiration, ses objectifs, ses méthodes et les résultats de son étude. Elle donne également des conseils aux autres étudiants qui font des recherches sur l’ASMR.
Qu’est-ce qui vous a incitée à réaliser votre projet de recherche sur l’ASMR ?
L’ASMR est devenu une tendance populaire sur YouTube qui exploite l’accès à tous. Tous les âges, dès cinq ans, ont accès à l’internet et connaissent cette tendance. Personnellement, j’écoute beaucoup d’ASMR lorsque je ne peux pas aller me coucher, car cela m’aide à dormir. Je me suis dit que, comme il s’agissait d’un phénomène Internet en plein essor, ce serait bien de faire mon projet de recherche sur ce sujet.
Quel était l’objectif de votre projet ?
L’objectif de mon projet était de voir si l’ASMR améliore les notes des élèves. Pour ce faire, j’ai envoyé une enquête de masse à environ 1 000 étudiants de mon université. Moins de 100 étudiants ont répondu à l’enquête, mais c’était suffisant pour recueillir des données et faire des recherches. Je l’ai fait en contrôlant les facteurs pour que les étudiants qui écoutent l’ASMR soient différents de ceux qui ne le font pas. Je compare ensuite les réponses de mes données quantitatives pour voir s’il y a une différence.
Quelles méthodes avez-vous utilisées pour recueillir et analyser vos données ?
J’ai utilisé des données qualitatives par le biais d’une enquête. Dans l’enquête, j’ai posé des questions quantitatives qui ont été converties en une feuille Excel. Pour analyser mes résultats, j’ai utilisé la régression ordinaire des moindres carrés.
Quels ont été les résultats généraux de votre étude ?
Les résultats ont montré qu’il n’y avait pas de différence. L’ASMR n’augmente ni ne diminue les notes des élèves. L’étude a montré qu’elle atténue le stress des élèves, mais dans l’ensemble, les résultats montrent que l’ASMR n’affecte pas les études des élèves.
Qu’est-ce qui vous a paru le plus intéressant dans la réalisation de cette étude ?
La chose la plus intéressante dans cette étude est que les étudiants qui écoutent l’ASMR sont principalement des introvertis. C’est logique, car j’ai trouvé un article (mentionné sur mon affiche) selon lequel les étudiants qui ont tendance à être plus introvertis s’occupent l’esprit en utilisant Internet. Leur esprit semble comprendre plus facilement l’ASMR, contrairement aux extravertis.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres étudiants réalisant un projet de recherche sur l’ASMR ?
Les autres étudiants qui étudient l’ASMR devraient réfléchir à leurs questions un mois avant de créer l’étude. Si un étudiant utilise des informations à convertir en Excel, assurez-vous que vos questions sont organisées de manière à ce que les informations restent facilement compréhensibles. Enfin, l’ASMR est un sujet qui n’est pas très étudié. J’ai trouvé la plupart de mes sources universitaires sur googlescholar.com, ce qui m’a beaucoup aidé.